Same time next year
Très simple. Un mec qui entre en seconde année d'Histoire de force, suite à un manque de places, toutes prises, dans la filière où il voulait se réorienter. Un semestre de retard, une démotivation totale, un avenir flou et incertain (la grande nouveautée tu me diras), de l'anglais qui bat de l'aile, aucune aspiration réaliste. A la place, il joue de la guitare (mal), il chante (mais dans sa chambre pour l'instant), il n'écrit plus vraiment sauf ici, il réalise des vidéos qui sont toujours pareilles. Ha oui, parfois, quand il a pas trop la flemme, il fait des retouches photoshop (mais c'est long et chiant, comme tout, en fait). D'aucuns diraient que l'homme est blasé, et je pense qu'ils ont raison grave, d'ailleurs, d'aucuns, si vous me litent, sachent que je vous t'aime.Nous ne sommes pas apte à trouver une fonction pour notre utilité. Démotivés par l'environnement hostile à toute forme de végétation, j'ère dans ma chambre cerclée de béton (vile feinte que de l'avoir recouvert de contreplaqué ! La pierre de Bordeaux reste calcaire, oui, je le sais). Alors ouais on déconne (non, non), c'est pas l'école qui va me payer le code (non, non, pas le code, pas la voiture, pas le permis, pitié). Enterrez-moi, tous ces efforts pour lutter contre le ça. L'oppression de la foule, phobie du restau, la peur des gens. Sentiment d'étouffer, pour exploser quand vient l'heure de monter sur scène. Vaincre ses peurs en pleurant, pour l'instant je veux me terrer, dans l'alcôve. Et débiter un nombre effroyable de conneries sur mon clavier façon seconde six represent.
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